Discographie

Une amoureuse flamme

Médias

Le XIXe siècle, époque du Romantisme. Le grand opéra et l’opéra-comique dominent en France. Si le premier s’interroge sur l’exercice du pouvoir, la religion ou les racines de la civilisation, le second dépeint un univers sentimental avant de muer progressivement vers le drame lyrique.

Les héroïnes de ces opéras évoluent dans une société patriarcale, où les femmes sont prêtes à tous les sacrifices pour leurs amants. Elles évoquent leur amour, leurs peurs et leur désespoir.
Cendrillon exprime ses craintes au retour du bal, obligée de se cacher de sa belle-famille et de fuir seule dans l’obscurité, Catherine d’Aragon regrette son Espagne natale qu’elle ne reverra jamais alors qu’elle vient d’être répudiée. Si Marguerite et Sapho souffrent d’avoir été abandonnées par leurs amants, Charlotte se lamente d’avoir dû rejeter celui qu’elle aime, et Chimène pleure son père, tué par son fiancé. Rachel, quant à elle, attend Samuel, assaillie de mauvais présages, tandis que Balkis et Carmen chantent leur ardeur…

Karine Deshayes, primée à deux reprises aux Victoires de la Musique, interprète dans cet album les rôles de ces 9 figures féminines, issues des opéras de 6 compositeurs français écrits entre 1835 et 1899, qui ont toutes en commun d’avoir en leur coeur, « une amoureuse flamme ».

1- Jules Massenet Cendrillon « Enfin je suis ici… » 
2- Camille Saint-Saëns
Henry VIII « Ô cruel souvenir »
3- Jules Massenet
Le Cid « De cet affreux combat… Pleurez ! pleurez mes yeux !… » 
4- Hector Berlioz
La damnation de Faust « d’Amour l’ardente flamme » 
5- Charles Gounod
Sapho « Où suis je ?…Ô ma lyre immortelle « » 
6- Jules Massenet
Werther, Prélude
7- Jules Massenet
Werther « Werther… Werther… Qui m’aurait dit la place… je vous écris de ma petite chambre » » 
8- Jules Massenet
Werther « Va, laisse couler mes larmes… » 
9- Fromental Halévy
La Juive « Il va venir et d’effroi… » 
10- Georges Bizet
Carmen « L’Amour est enfant de Bohême » » (Air alternatif) 
11- Charles Gounod
La Reine de Saba « Me voilà seule enfin… Plus grand, dans son obscurité »

Parution le 8 novembre 2019 chez Klarthe

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Distribution

Karine Deshayes mezzo-soprano
Orchestre Victor Hugo Franche-Comté
Jean-François Verdier direction
Chloé Van Soeterstède direction artistique


Récompenses


Presse

Opéra Magazine « L’Orchestre Victor Hugo et son directeur artistique, Jean-François Verdier, offrent un accompagnement de bout en bout idéal. Un très, très grand disque, décidément. »

Diapason Magazine « [Karine Deshayes] incarne ici le grand style français. […] L’accompagnement tissé par Jean-François Verdier s’accorde à la tonalité des différents extraits. »

Classica « A la tête de l’Orchestre Victor Hugo, Jean-François Verdier se révèle un remarquable chef lyrique, sachant parfaitement soutenir la voix sans jamais la couvrir. »

Télérama « L’orchestre Victor Hugo Franche-Comté ne fournit pas seulement l’écrin ad hoc, mais aussi une belle respiration instrumentale au milieu du disque, avec un long prélude à serrer le coeur, extrait, comme les deux airs de Charlotte, de l’opéra Werther. »

ForumOpéra « Le mérite en revient aussi à Jean-Francois Verdier, à la tête de l’Orchestre Victor Hugo. Les tempi, plutôt vifs, évitent l’alanguissement. La lecture veille à tendre vers la transparence que l’on associe à la musique française, en évitant le reproche de pompiérisme souvent formulé à l’encontre de ce répertoire. »

Pizzicato « The singer is brilliantly supported by the Orchestre Victor Hugo under the direction of Jean-François Verdier. »

La Vie « Sous la baguette de Jean-François Verdier, l’orchestre joue tout en transparence, rondeur et sensualité. »

Dossier de presse

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