La guerre, sa violence et ses traumatismes, mais aussi la musique, comme unique échappatoire à la barbarie des Hommes.
2018, centenaire de la Grande Guerre, est l’occasion de se pencher sur le répertoire directement inspiré de ces drames, comme l’œuvre prémonitoire de Lili Boulanger, composée en 1913. Dédiée à la mémoire des victimes du fascisme, la Symphonie de chambre de Chostakovitch exprime le grotesque et l’angoisse de la Seconde Guerre mondiale. La paix surgit, par contraste, avec le Requiem de Fauré qui évoque la mort comme une « délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux ». Véritable méditation, la Mandala symphonie est profondément imprégnée de la pensée bouddhiste.